Une situation financière « saine » pour Saint-Pierre-Quiberon
Le conseil municipal s’est réuni lundi 28 mars. Les élus ont écouté le rapport du conseiller de la commune pour les finances.
Bernard Guillou, conseiller auprès des élus locaux à la direction départementale des finances publiques a dressé un bilan de la situation financière de la commune, lors du conseil municipal de Saint-Pierre-Quiberon lundi soir. Il l’a qualifiée de : « saine ». Les taux d’imposition n’évolueront pas.
« Je ne me fais pas de souci pour la santé financière de la commune, a souligné Bernard Guillou. Vous avez un fonds de roulement qui vous permet une gestion « non stressante » et qui démontre la rigueur ». Face aux interrogations de Marine Jozan, sur la part des charges de personnel (54 %), le spécialiste a répondu, que ce pourcentage se retrouvait dans de nombreuses communes touristiques et qu’il ne serait critique que s’il approchait les 60 %.
Un budget prudent
Les taux d’imposition sont maintenus avec, pour la taxe foncière bâtie 29,6 % et pour la taxe foncière non bâtie 24,3 %. Le maire Stéphanie Doyen, a défendu un budget principal 2022 qui s’équilibre à 4,589 M € en fonctionnement et 2,98M € en investissement : « Nous avons voulu être très prudents, a-t-elle expliqué. Nous avons donc provisionné pour pallier à des augmentations des dépenses d’énergie, mais également du prix pour nos équipements et en acte de contentieux. Nous avons des études à mener pour la création du pôle de glisse, pour l’aménagement du boulevard de l’océan, pour la création d’un schéma directeur des eaux pluviales et pour un nouvel inventaire des zones humides. Il y aura également l’étude des risques d’érosion ».
Marine Jozan a dénoncé une augmentation des dépenses de fonctionnement et a regretté que la hausse des impôts de l’an dernier ne se soit pas traduit par de l’investissement.
Maxime Le Padellec a suggéré qu’un débat d’orientation budgétaire soit fait, afin d’avoir une vision pluriannuelle des projets.
Le maire a répondu : « cela n’est pas une obligation pour les collectivités de moins de 3 500 habitants. Mais je trouve en effet que cela a un sens. J’envisage d’en faire dès l’an prochain ».
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