Laurence LEDUVEHAT s’explique
Coup de projecteur sur les points clés des propositions avec Laurence Le Duvéhat.
Le Télégramme: Comment pouvez-vous résumer votre programme ?
En trois mots, cela se résume à valoriser, innover et entreprendre. Nous voulons en effet valoriser tout le potentiel de la commune, innover et entreprendre pour que Saint-Pierre-Quiberon devienne incontournable, une référence. Nous avons des atouts qui ne sont pas assez exploités, ils sont oubliés entre Plouharnel qui a su se métamorphoser, se dynamiser, et Quiberon un poids lourd attractif en pleine mutation. Nous allons remettre l’activité économique au cœur de la commune.
Le Télégramme: Quelles sont concrètement les actions que vous comptez mener ?
Nous envisageons de créer une zone artisanale afin de favoriser l’émergence d’une pépinière d’entreprise tout en encourageant le commerce et l’artisanat. En outre, nous accompagnerons les personnes en recherche d’emploi. Pour favoriser le maintien des personnes âgées à domiciles, nous prévoyons la création d’une structure innovante. Nous aiderons pour que voit le jour une association pour la jeunesse avec un lieu spécifique. Nous investirons dans des projets à long terme et d’intérêt commun. Nous favoriserons aussi l’accession au logement et à la propriété mais nous opterons pour une rénovation de la mairie.
Le Télégramme: Que comptez-vous apporter de plus que ce qui a été fait jusqu’à présent ?
Il y a eu beaucoup d’entretien, peu d’originalité et d’innovation pour promouvoir une commune pourtant pleine de potentiel. L’intercommunalité est maintenant une opportunité qui va en plus nous permettre d’exister au même titre que les autres communes. Une page blanche s’ouvre. Il est aussi grand temps d’assurer une égalité dans l’aménagement des différents villages, de rendre nos plages plus attractives, d’avoir une politique culturelle, événementielles, sportive plus ambitieuse. Nous entendons appliquer une nouvelle philosophie à la gestion municipale. Les frais de fonctionnement doivent être stabilisés et si possible diminués.
Ouest France du 17 février 2014
De gauche à droite : 1er rang : Philippe Le Corre, Laurence Le Duvehat, Pierre Dumas, Aimé Guého. 2e rang : Françoise Ollivier, Nathalie Noel-Chatain, Maider Ferras-Volatier, Francoise Duperret, Nelly Le Bonnec, Roger Jofes, Valérie Lucas, Jocelyne Le Lan, Françoise Marie.3e rang : Jean-Pierre Le Duvehat, Armel Kermorvant, Jean-Yves Loget, Bernard Lapeyrère, Marine Jozan.
Ouest France: Ou en êtes-vous dans votre programme ?
Nous sommes satisfaits en terme de timing et d’organisation. Nous avons été à la rencontre des Saint Pierrois, et nous continuons d’être présents sur le marché et dans les villages. Nous avons un accueil chaleureux et sympathique. Nous avons été sollicités par les associations et les Saint Pierrois sur des questions clés qui concernent notre commune, auxquelles nous prendront le temps de répondre.
Ouest France: Ouest France: Quelles sont ces questions clés ?
Par exemple, notre position par rapport à la voirie, la piste cyclable. Le Plu semble peu sensibiliser, au cas par cas. Un travail de communication reste à faire. Il n’est pas question de remettre en cause la totalité du travail déjà effectué, mais de revenir sur quelques points. Faire de ce Plu, un plan plus conforme aux traditions locales, qu’il y ait une équité entre les villages, et que l’économie soit au cœur de la commune, c’est une de ses failles pour le moment.
Il est important de créer une dynamique à Saint-Pierre. Nos maitres-mots : valoriser, innover et entreprendre.
Ouest France: Comment cela se traduit-il ?
En 2008, déjà, nous ne voulions pas d’un Saint-Pierre « carte postale ». On recherche Saint-Pierre pour son calme, mais cela ne veut pas dire sans vie ni animations. Nous avons un beau patrimoine et des atouts géographiques qui ne doivent pas empêcher l’innovation et le dynamisme. On mérite de valoriser d’avantage la commune, dès l’entrée à Penthièvre. Rendre les campings plus attractifs, le label station touristique implique d’avoir de belles plages, un nettoyage régulier s’impose. Saint-Pierre ne doit pas non plus s’endormir, comme elle le fait presque six mois par an. Nous devons ouvrir le dialogue avec les jeunes, les faire rester en leur proposant de vrais projets économiques, en les accompagnant, et en favorisant l’accès à la propriété. Créer une pépinière d’entreprises et, peut-être, une autre zone d’activité. Pour cela, Aqta est une réelle opportunité.
Ouest France: Comment envisagez-vous cette grande intercommunalité ?
Saint-Pierre va pouvoir exister au même titre que les autres communes de la communauté, profitons-en pour lancer de nouveaux projets avec nos voisins au lieu de leur tourner le dos. L’avenir est dans la mutualisation des moyens. Rendons Saint-Pierre attractif, il rayonnera.
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